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Alors sachons redéfinir nos modèles de financement sur des bases sociales et fiscales correspondant à l’économie du pays afin de conduire nos entreprises vers l’efficience technique mais aussi financière.

En premier lieu il va nous falloir repenser le financement de nos services sociaux, notamment celui de nos retraites et de l’assurance chômage.

Je ne rentrerai pas dans l’analyse de fond de ces organismes mais je resterai simplement sur le plan de leur financement via le monde économique. Comment l’améliorer pour que l’entreprise ait enfin l’impression que sa contribution ne s’évapore plus.

Commençons par alléger les charges sociales des entreprises en nous servant d’une « TVA sociale » basée sur nos valeurs historiques de solidarité. Il paraitrait normal que tout le peuple Français contribue au modèle social, et pas uniquement le monde du travail. Ainsi à travers nos achats nous aurions la possibilité de défendre notre solidarité envers notre système social. Nous consommons tous !

En parallèle de cette baisse de charge, une hausse de salaire couvrirait largement cette perte de pouvoir d’achat en laissant un excédent au salarié. A terme il vaudra donc mieux travailler que rester inactif. A ce jour notre grand défi est de faire revenir au travail ceux qui s’en sont éloignés au point d’avoir un manque général de main d’œuvre freinant notre économie.

Face à ce manque, incompréhensible, de main d’œuvre qualifiée on constate que l’on ne peut rester sur des modèles qui ne correspondent plus à notre orientation sociétale. Il nous faut modifier ce modèle de financement en particulier sur la partie formation et chômage.

Sur la part chômage la taxation devrait être calculée en fonction du taux de demandeurs d’emploi en Région. Le but est d’inciter les chefs d’entreprise à avoir recours au contrat long et de les faire réfléchir sur les moyens dont ils disposent pour faire que ce taux soit au plus bas, en embauchant notamment de manière pérenne. (Attractivité, innovation, diversification et donc développement)

La baisse des cotisations serait compensée par un meilleur suivi des demandeurs qui sont pour certains loin d’être des demandeurs actifs(fraude), ainsi qu’une baisse importante des vrais demandeurs d’emploi.

Également, acceptons de faciliter les ruptures conventionnelles qui entérinent des accords entre les parties avec souplesse et flexibilité, et qui tiennent compte des variations des carnets de commandes et des variations des parcours professionnels, mais surtout acceptons une modulation des indemnités indexée sur le taux d’offres d’emplois non satisfaites (à la baisse si tension, à la hausse dans les périodes de faible activité).

Sur la formation, sans remettre en cause l’assiette de perception des cotisations, donc le montant, il faut que les sommes allouées soient directement fléchées par l’entreprise à travers les moyens et les structures utilisés et choisies par ses salariés. Le partenariat chef entreprise/salariés imaginé par nos gouvernants était une bonne idée, mais les résultats décevants car la mise en œuvre a été déficiente.

Finis les quémandages financiers auprès des entreprises à date par les fondations, Écoles, Lycée, CCI, et la nébulosité sur l’emploi des sommes versées à celles-ci.

Cette orientation induirait une concertation employeurs – employés et une volonté des chefs d’entreprises de voir leurs salariés gérer et donc utiliser leur compte personnel de formation dans le but de leur montée en compétences.

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