L’IMMIGRATION

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DE L’IMMIGRATION

1/ CONSTAT

Il y a eu 2 événements au cours de ces 15 dernières années qui ont favorisé une arrivée massive de migrant en Europe, et en France. (Après 30 ans de laxisme gauche/droite confondues).
– La réforme constitutionnelle du 4 février 2008, dite du traité de Lisbonne qui a transféré au schmilblick européen la gestion de ces flux, alors que le peuple français avait répondu NON au référendum, du 29 mai 2005 sur ce même traité, consacrant ainsi la trahison par la droite du peuple français qui n’a eu de cesse depuis de sanctionner les partis dits de la droite républicaine.
– La guerre en Libye qui au nom de grands principes ont fait litière du seul principe qui doit guider nos dirigeants : l’intérêt de la France et du Peuple Français. Cette guerre qui a détruit le principal garde-frontière de l’Europe au sud de la méditerranée : l’État libyen.

Le résultat de ces 15 années d’errance politique a amené la France à recevoir contre son gré des centaines de milliers de pauvres gens que nous avons le devoir moral d’accompagner socialement, (et l’Europe plusieurs millions), et à mettre en berne notre drapeau dans la plupart des États africains francophones.

Quel beau gâchis !!!

2/ PROPOSITIONS

Refondons les relations entre la France et les Pays Africains francophones.
Après la colonisation puis la décolonisation et la « francafrique » qui a duré de De Gaulle à Chirac, est venu le temps de la repentance pour les uns et du désintérêt pour les autres.
Nous pensons qu’il est temps d’inaugurer une nouvelle ère basée sur la confiance, le co-développement et la gestion intelligente des flux migratoires.

Cela peut se faire si nos dirigeants prennent conscience que les meilleurs ambassadeurs de cette nouvelle politique seront les français nés dans ces pays, ou descendants de parents ou grands-parents nés dans ces pays.
Cette nouvelle forme de coopération s’organisera avec nos compatriotes sus définis, à qui nous proposerons de participer à nos travaux.

En ce qui concerne ces vagues migratoires successives, il faut discerner les personnes provenant de pays en guerre qui aspirent légitimement au statut de « réfugié politique » des autres personnes, bien plus nombreuses qui ne sont guidées que par l’espoir de pouvoir manger à leur faim.

Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde disait à juste titre le Premier Ministre Michel Rocard, aussi avons-nous le devoir de dissuader et de raccompagner ces personnes qui constituent un des facteurs d’appauvrissement de notre société. Comment faire ?

La réforme constitutionnelle est absolument nécessaire si l’on veut que l’empilement des cours de justice françaises et européennes n’entravent plus systématiquement l’action de l’État.
L’exemple de l’ouzbèque fiché SSS+++ est une caricature du foutoir ambiant.

Mais à supposer que la France reprenne la main, comment expulser un quidam si son pays d’origine refuse de le reprendre ? Tous nos glorieux dirigeants de l’opposition qui constituent le club des « yaquafautqu’on » vous proposent-ils la martingale ?
Bien sûr que non car la rupture des relations avec les pays africains dont ils sont responsables, droite et gauche unies, complique considérablement le travail des services français, pour ne pas dire que la porte est régulièrement fermée !!
C’est grâce à notre proposition que l’on peut espérer revenir à la maitrise des flux.

En ce qui concerne les réfugiés, autant nous devons porter une attention particulière à ces femmes et ces enfants qui réussissent à sauver leurs vies dans des conditions extrêmes ; autant nous sommes toujours surpris de voir ces jeunes hommes demander l’asile chez nous en laissant leurs familles entre les mains de ceux qui menaçaient leur vie.

Comme nous avons su le faire avec les jeunes ukrainiens, nous devons prendre en main ces hommes de moins de 40 ans, leur offrir une formation militaire accélérée et leur permettre de retourner se battre pour défendre leur patrie et leur famille, au sein d’unités que nous soutiendrons en matière logistique.

3/ Réflexions sur le débat en cours

A l’occasion du débat et du vote sur la loi immigration nous avons découvert que la vague migratoire allait être réduite grâce à deux mesures phares :

– Le refus de régulariser les sans-papiers travaillant dans les métiers en tension, au motif que cela constitue un appel d’air insupportable.
– Exiger une caution aux étudiants étrangers non européens.

Vouloir dissuader les étudiants africains de venir terminer leur cursus en France, ou tout au moins ne permettre qu’aux enfants issus de familles aisées de venir, procède de la même vision qui depuis 15 ans nous a coupé des pays francophones. Tous ces jeunes qui ont été formés chez nous, et qui occupent des fonctions éminentes tant dans le public que dans le privé au sein de leur pays de naissance sont les meilleurs partenaires de nos entreprises et de nos diplomates, quel intérêt avons-nous à tarir cette source ?

Dire que la régularisation des sans-papiers travaillant dans les métiers en tension crée un appel d’air est un a priori érigé en théorème par des politiques qui n’ont probablement jamais mis les pieds dans un village africain.

Si tel avait été le cas, ils auraient pu entendre les jeunes villageois leur dire qu’ils rêvent de venir chez nous parce qu’ils ont appris quelques rudiments de français, souvent grâce à leurs ainés, et que la France est la promesse d’un eldorado social.

De grâce, Laissez les entreprises en mal de salarié embaucher ceux qui ont envie de prendre ces emplois !

Ces mêmes théoriciens nous disent (cela dure depuis 40 ans) qu’il faut que les français au chômage prennent ces emplois ; mais sauf à recréer le STO (Service du Travail Obligatoire), comment obliger Mr ou Mme X à travailler la nuit les week-end et jours fériés etc… ? Et si tel était le cas, pourquoi n’ont-ils pas condamné le syndicat national des hôteliers restaurateurs coprésidé par un grand chef français étoilé et médiatique quand celui-ci a passé un accord avec un pays du sud pour recruter 4000 jeunes formés dans leurs écoles hôtelières ? Quelle hypocrisie !

Si l’on veut que les français occupent ces emplois encore faut-il mener une politique volontariste en direction des collégiens, avec détection des vocations professionnelles et promotion des métiers en tension en liaison avec les chambres de commerce et d’industrie. Vous l’ont-ils proposé ? Nous y reviendrons quand nous aborderons la réforme de l’enseignement.

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